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CAZZI MIEI

1 mai 2012

Mieux vaut avoir des remords que des regrets ?

Ca a toujours été ma philosophie de la vie. Mieux vaut avoir des remords que des regrets.

Alors oui, j'ai tû l'instinct de survie, en pensant que sinon, je regreterais toute ma vie d'être peut-être passée à côté de quelque chose d'extra-ordinaire.

Et effectivement, je me suis fait extra-ordinairement prendre pour une conne. J'ai plongé la tête la première dans les griffes d'un enfoiré.... 

Avec le recul, me reviennent quelques reflexions. Les miennes, les siennes...

Comme par hasard, une de mes reflexions sur les salauds et les filles : "Je peux me targuer aujourd'hui de ne m'être jamais fait avoir par un connard. J'ai croisé des connards, j'ai couché avec des connards, mais je savais à chaque fois à quoi m'en tenir, donc je n'ai jamais souffert".

Ah ah ah ... Ca, c'est fait. Il faut toujours une première fois. C'est peut-être ça, d'ailleurs, qui l'a excité ?

Ou encore, dès le lendemain, une phrase que j'ai dite à Romain : "Si je commence quelque chose avec lui, c'est le genre de type qui va me mettre en morceaux". Putain, j'ai sentie la loose venir à des kilomètres, mais non, il a fallu que je joue, il a fallu que je teste par moi-même !

L'expérience est un livre que tout le monde écrit et que personne ne lit... Je continue à me demander pourquoi ?

Même si je sais pertinemment que je n'aurai jamais la réponse à cette question (inutile de la lui poser, il a trop peu d'estime pour les autres pour me gratifier d'une réponse honnete ...), je fais des suppositions.... Je sais que dans quelques jours, quelques semaines, je ne me poserai plus de questions.

Là, maintenant, tout de suite, je déguste. Même s'il ne le mérite évidemment pas, ça me purifie l'âme. Les larmes sont enfin arrivées, hier. 

Ca peut paraitre excessif pour une histoire de .... 1 mois, mais je suis, j'ai toujours été, une femme d'excès. Je bosse trop, je fume trop, je bois trop, je sors trop ... j'aime trop. Comme dirait mon pote Juju, je suis une donfologue.

Si je m'en réfère aux Bridgets : (http://www.lesbridgets.com/index.php/Celibat-Etre-celibataire-vivre-seule/Conseils-pour-detecter-rapidement-le-connard.html) ... Le connard ne parle jamais de sentiments. Le connard ne se projette pas. Le connard ne fait pas d'efforts. Alors comment expliquer les "I'm totally in love with you" ? Les dizaines de textos par jours ? (on a dépassé les 300/semaine !). Les "j'ai peur de prendre une claque dans la gueule, j'ai été amoureux que 2 fois dans ma vie" ?

FUCK ! Le batard le plus extra-ordinaire de l'histoire de l'humanité !!

Je suppose que le challenge était de me faire quitter mon mec.... Et ça n'a pas raté : à la seconde où j'ai envisagé de ne plus être avec Marco ... quasiment plus de nouvelles ! Mon Dieu, mais quelle CONNE ! J'ai plongé, la tête la première !

Malgré tout ça, je n'ai pas vraiment de regrets. Chaque expérience est bonne à prendre. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. C'est mon côté, "always see the bright side of life"

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30 avril 2012

Chaque seconde qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie

Inutile de revenir sur ce qui s'est passé. J'en suis là maintenant.

J'ai des sentiments profonds pour l'homme qui partage ma vie, mais je ne peux pas revenir sur ce qui s'est passé. Et j'ai les boyaux retournés par ce qui s'est passé.

Je me pose 1000 questions, et doit trouver laquelle est la bonne, et quelle en est la réponse.

Je veux vivre. Je veux être heureuse. Je dois choisir et accepter de perdre, d'avoir mal. Je dois surtout prendre en considération toutes les conséquences de mes choix, et les assumer.

Dans tous les cas, je ferai du mal, y compris à moi.

23 avril 2012

Standing on the edge

J'en suis là, début 2012.

L'année démarre sur les chapeaux de roues. Je suis en déplacement tous les 15 jours. La Suisse, Cannes, Marseille ...

Nous sortons la nouvelle charte graphique, décrochons les JO de Londres, le Mondial de l'Eau à Marseille.

Mi-Mars, je suis déjà épuisée.

Je pars sur les Heavent Meetings, le salon de la profession, à Cannes, avec Céline (qui reprend l'agence du Sud), Maud et notre boss. 2 jours de rendez-vous d'affaires et de soirées Networking. Pas la moindre envie de bosser. Je suis vidée, j'ai envie de faire la fête, de me vider la tête.

Je retrouve la joyeuse équipe de Cannes, Patrice et ses accolytes, on bosse, on rigole, on sort.

Le premier jour du salon, Patrice m'appelle pour des questions techniques. Ma place est sur le stand, à rencontrer les clients Mais TOUT pour échapper au boulot, je n'ai pas la tête à ça. Je quitte le stand, les clients, les prospects, et je les rejoins sur la plage du Festival, où une soirée aura lieu le soir même, dont nous sommes partenaires.

Nous devons installer un grand espace Lounge, Patrice a besoin de moi pour indiquer à l'équipe de manut' où va le mobilier. J'aurais dû leur donner des plans de mise en place.

J'aurais dû leur donner des plans de mise en place... C'est mon taf, je suis carrée, mais là je ne l'ai pas fait. Il fallait donc que je sois là, à ce moment là. Inévitable.  

L'équipe du son a pris du retard. Nous prenons 30 minutes pour boire une bière. Il est 3h de l'après midi, je suis le bras droit du boss, je suis là en prospection ... ....et je bois une déspé au soleil avec les gars du technique.... et les intérimaires.

Ils sont cool, les intérimaires de Cannes. Pro, efficaces, rien à voir avec ceux de Paris. Ils connaissent mieux le matos que nos gars. L'un d'eux m'appelle, pour que je lui indique où vont des tables (ou des fauteuils, d'ailleurs, je ne sais plus ....).

Penchés sur le plan, nos épaules se frôlent. Je prends une décharge ... I'm already dead.

Je retourne sur le stand, un peu sonnée. Je trouve 2 invitations pour la soirée que je lui donne, pour lui et son binôme.

Je quitte le stand à 18h30, rentre à l'hôtel pour me préparer pour la soirée. Sur le chemin, je dis à Céline que je sens que je vais faire une connerie...

Et je la fais.

22 avril 2012

Où tout s'est écroulé ...

Alors nous voilà début 2011.

L'année 2010 a été tellement difficile au boulot, je voudrais me désinvestir un peu. J'ai envie de partir, comme toute l'équipe commerciale, épuisée par le 2nd semestre.

Un comité de crise a été constitué pour comprendre d'où viennent les pertes, alors que le CA est en hausse. Nous passons tous à la moulinette, tout le monde a peur pour son cul. Les relations sont plus tendues que jamais entre Marco et la direction. Le DG lui cherche la merde.

Côté perso, mes relations avec Marco semblent s'améliorer. Je recentre mes priorités, je veux repartir sur de bonnes bases.

Marco et Julien organisent une fiesta pour mes 30 ans. Tous les gens qui comptent vraiment pour moi sont là, ou presque. C'est un moment vraiment magique, je me dis que j'ai une chance folle d'avoir de tels amis. Nous rentrons tard, je suis ivre morte. Encore ... Black out partiel le lendemain. Le début d'une longue série et d'une grande histoire entre l'alcool et moi...

Le 15 février 2011, le patron de notre 2è filiale française, et membre du comité de crise, nous convoque, Marco et moi. Notre patron n'est pas là. Ca sent la loose... Est ce parce que nous sommes tous les 2 délégués du personnel, et que nous sommes en pleine négociation d'un accord sur les heures supplémentaires ? J'ai un mauvais pressentiment. Mon putain d'instinct....

Le couperet tombe, sans détours. Marco va être viré. Et moi, on veut me faire évoluer. Je résume, mais c'est le fond de son discours. Il est clair, nous sommes un couple, ça peut poser problème. Il nous faut digérer et décider. En toute conscience.

J'aime mon homme, et j'aime mon boulot. Je suis ambitieuse. Je pose la question à Marco les yeux dans les yeux : " Est ce que je peux rester à La Compagnie après ça ? ". Il me dit d'y aller et de tous les bouffer. Ce que je fais.

Ma N+1 annonce sa démission 2 semaines plus tard. Je suis un robot, je mets encore un mouchoir sur ma culpabilité, et me lance. Sans me retourner. Je prends la Direction Commerciale, que je convoitais depuis 2008, et deviens le bras droit du type qui a viré mon mec.

Marco lui, attend que la procédure de licenciement se passe. Sur le moment, j'ai l'impression de n'avoir aucun problème de conscience. Après 8 mois, insupportables, il est enfin "libre", et ne s'en sort pas trop mal financièrement.

En septembre, la petite rentre à l'école. Marco est à la maison. Il gère tout. 

Je m'investis à 200% dans ma nouvelle fonction. Je bosse jour, nuit, week-ends. Je gère les Grands Comptes, le Marketing, et une équipe de 7 personnes. J'apprends le management, je crée des relations saines avec mon boss. Je m'épanouis au boulot. Je pense bien le vivre. En réalité, je suis en train de me ronger de l'intérieur. Je bois de plus en plus, Marco aussi.

Je me noie dans le boulot et dans l'alcool. Mon PC devient mon meilleur ami. Quand ce n'est pas le boulot, ce sont les séries, les conneries. Tout pour éviter le dialogue. Marco est aigri de rien faire de ses journées. Je ne m'occupe quasiment plus de ma fille. Je suis mal dans ma peau. Je bois, je bouffe, j'ai repris beaucoup de poids. Plus aucune marotte qui me sorte la tête de l'eau, à part le taf.

Fin 2011, entretien de fin d'année, félicitations du juri. Je fais un carton. 20% de dépassement d'objectifs en 2011.

2012 s'annonce identique. La Commerciale de Cannes démissionne. J'envisage un instant de postuler. C'est une régression en responsabilité, mais peut etre une occasion de prendre un nouveau départ, pour ma famille et moi. J'en parle à Marco, qui ne réagit pas. Une des mes collaboratrices ambitionne le poste également. Je fais mon taf : je lui laisse la place. De toutes façons mon boss ne m'aurait pas laissée partir. Cannes ...

Janvier 2012, mon pote Romain monte à Paris pour un salon. On dine ensemble, on parle, on refait le monde. Il met le doigt là où ça fait mal...

Je dors. Je regarde ma vie défiler. Il me met en garde sur le moment où je vais ouvrir les yeux. Je lui réponds que je ne peux pas quitter Marco, qui est au chomage. Même si je ne peux pas me faire payer ce qui lui arrive. Nous concluons cette discussion sur le fait qu'au final, je sais que je finirais par partir. Mais je suis une fille réfléchie, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent dans mon entourage. Le déclic n'est pas là, je n'en suis pas là.

Pas encore ... 

20 avril 2012

Comment mes démons m'ont finalement rattrapée ...

Voilà, je suis mère maintenant. 

J'ai quand même hate de reprendre le boulot, de redevenir une femme et une pro.

Mon job de commerciale ne me trascende plus vraiment, et n'est pas très compatible avec un bébé. Je négocie donc une création de poste et reviens en janvier 2009 comme chargée de communication et marketing. Un job sédentaire, mais où je développe une fonction d'experte, en prise direct avec ma N+1.

Je m'éclate toujours autant dans le boulot. Nous avons trouvé une Nounou en face du taf, ce qui nous laisse une grande liberté, et continuons tous les 2 à nous investir à fond.

Côté couple, tout va bien. En apparence. Car dès le printemps 2009, je me sens glisser ... des signes, que je n'ai pas sû analyser sur le moment... Je me prends de marottes.

Dukan d'abord. Quelle merde ! Mes vieux démons d'ado reviennent au galop, je perds 8 kilos en 3 mois. Je me sens puissante, belle. Quelle connerie ! En fait, je déplace mon attention pour ne pas voir ce qui se passe : J'ai besoin d'air, besoin qu'il se passe quelquechose dans ma vie.

Après la diète, les fringues. Je rentre dans une phase de compulsion totale, je claque mon salaire en chiffons pendant des mois. Tout le monde le remarque, me compliemente sur mon look. Et personne ne s'aperçoit pas que c'est une échappatoire. "Le trop de quelquechose est un manque de quelquechose".

Sauf Marco peut etre. Mais il ne dit rien. Marco ne dit jamais rien...

Je m'occupe à peine de ma fille.

Je sens la gamine égoïste en moi, tapie, je l'entend grogner, elle me crie déjà que cette vie ne lui convient pas, que le monde est trop grand, la vie trop courte, que je m'endors.

Je mets un mouchoir dessus, puis 2, puis le paquet entier. J'essaie de l'étouffer, mais je la sens se débattre.

Le temps passe ...

A La Compagnie, les choses se corsent. Nous avons changé de Nounou. Il est temps que l'un d'entre nous se sacrifie.

Et c'est Marco qui fait le choix de se mettre en retrait, pour me permettre de poursuivre ma carrière. Il continue de travailler, bien sur, mais aménage ses horaires. Il est moins disponible pour le boulot. S'occupe de la petite, de la maison, des courses.

En parallèle, la boite traverse une période difficile, de grosses pertes. Nous sommes en effectif réduit au service commercial, je bosse comme une dingue, rentre après 20h30 quasimenent tous les jours. Les relations entre Marco et la direction se tendent. Déjà 4 licenciements en 18 mois, dont son binome au dépot, Thierry.

Nous nous parlons de moins en moins, sauf de boulot. Nous buvons beaucoup tous les 2 et les soirées se finissent régulièrement en crises.

La première grosse alerte a lieu à l'Automne 2010.

Je croise un mec tous les matins à l'arret de bus, après avoir droppé ma puce chez la nourrice. Il doit avoir 10 ans de moins que moi, ne ressemble honnetement pas à grand chose, un post-ado mal dégrossi, casque vissé sur les oreilles. Je suis une jolie femme, nous échageons quelques regards...

Et puis, en dépit du bon sens, ce mec devient une obsession. Rapidement, je suis tous les matins à l'arret de bus en avance, pour être sûre de ne pas le rater. Je change de rame de métro, pour nous parcourions les 15 stations avant son arret dans le même wagon. Un matin, je m'aperçois que nous écoutons le même morceau au même moment. Blackened, Metallica. J'en ai la tête retournée. Pendant ce temps, pas un mot échangé, juste des regards, parfois brulants. Je me sens vivante, il se passe enfin quelque chose dans ma vie.

Ce manège durera 2 mois.

Jusqu'à ce qu'un matin, le mari de la nourrice me dépose à l'arret de bus. IL était là. Le bus n'arrivait pas. L'occasion idéale....Pourtant, je décide de partir à pied, dans un sursaut de bon sens. Et de vider mon sac à Marco. Autour d'un déj, je lui dis tout, mon Crush pour un mec lambda, ce que ça révèle de mes sentiments. Je lui dis que j'ai besoin qu'il vive lui aussi. Que je ne peux pas vivre avec un homme pour qui je suis le centre du monde, avec un homme qui ne vit que pour moi et notre enfant. Il comprend, il entend.

Je me dis que nous sommes sur la bonne voie. Quelques jours plus tard, nous sommes tous les 2 élus délégués du personnel. C'est de plus en plus tendu à La Compagnie. Je ne le découvrirai que plus tard, mais nous vivons nos derniers moments de grâce.

Je ne recroiserai plus jamais le petit blond de l'arret de bus. Enfin si, il y a 15 jours, alors que j'étais en voiture avec Marco. Ca m'a fait drole. Comme un bon souvenir qui fait sourire. Car beaucoup de choses sont arrivées depuis.

 

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20 avril 2012

De "je brule la vie par les 2 bouts" à Mère de famille...

Il faut préciser que ce chamboullement dans ma vie est étroitement lié avec une histoire d'amour. A un chagrin d'amour plus exactement. Quel autre moteur dans la vie, me direz-vous ?

C'est donc le coeur en miette que je décide de changer de vie.

Je rentre à La Compagnie en octobre 2005.

C'est tellement bon de découvrir un nouveau milieu, de rencontrer de nouvelles personnes. De travailler sur le moyen terme, et plus de se contenter de "taper dans la balle".

A l'époque, je continue de sortir pas mal avec mes potes, pour oublier, et je m'investis à fond dans mon nouveau taf, qui n'est pourtant qu'un stage à l'époque. Pendant mes heures perdues, je me sens l'âme d'une Bridget Jones .... Je ne me sens pas du tout seule, mais j'ai encore le coeur très lourd. J'écris un jour, ref à Miss Jones : "Le prochain Marc que je rencontre, je l'épouse" !

Et c'est à ce moment que je rencontre Marco. Il a 12 ans de plus que moi, est séparé, a un enfant. Très vite, nous devenons très complices, il me rappelle mes anges gardiens de la restauration, ces quelques garçons avec qui je pouvais parler pendant des heures, refaire le monde, et qui avaient toujours un regard protecteur et bienveillant sur moi.

Quelque part, je sens que Marco ressent plus que de l'amitié, mais je choisis de l'ignorer, ressortant ma grande théorie de l'époque : "NO ZOB IN JOB !" . La vérité, c'est que je ne me sens pas du tout prete à construire quelquechose avec un homme qui a déjà beaucoup vécu, ...  je ne cherche pas l'amour.

Le temps fait pourtant son oeuvre, et à force de patience, de gentilesse, de douceur, je finis par me dire ... "Qu'est ce que tu as à perdre ?" .

C'est ainsi que commence notre histoire, le 27 juillet 2006.

Je ne lui fais aucune promesse. Je ne sais pas où cela va nous mener. Je connais ma propension à m'emballer pour quelque chose, et à m'en lasser aussi sec. Quelques jours plus tard, je pars en vacances à Barcelone avec mon meilleur pote, Julien, et n'exclus pas de tomber sur un bel Espagnol... Rien de tel ne se passera.

Entre temps, je décroche un CDI à La Compagnie, en tant que commerciale.

Je rentre à Paris, et nous commençons donc notre histoire calmement, "no strings attached"....

Je suis apaisée, sereine, ce mec me fait un bien fou, à moi la pile électrique, la Drama Queen.

Petit à petit, des liens se tissent, Marco m'apaise, il devient mon roc. Il est calme, posé, patient, tout l'inverse de moi.

Après 4 mois de clandestinité, le temps d'être sûrs, nous finissons par afficher notre relation au boulot.

Ca a l'air de ravir tout le monde. Tous les 2 très investis dans notre boulot, nous devenons vite les pilliers de la maison, nos postes sont complémentaires. Sa connaissance du milieu (il est dans l'expo depuis 15 ans) devient un atout pour moi. De son côté, il est fier de mon évolution, des opportunités que je transforme, de la confiance que me fait la nouvelle direction.

Nous travaillons beaucoup, énormément même, et nous vivons intensément. Sorties, voyages, amour, tout est parfait.

Tellement parfait qu'en juillet 2007, je me décide à m'installer avec lui.

Le Printemps durera encore quelques mois. Avec le recul, je pense que dès 2008, je commence à ressentir les premiers signes de lassitude. Très légers. Je me dis que nous travaillons beaucoup, et que ce n'est que la conséquence du quotidien ...

Et en avril 2008, je découvre que je suis enceinte. Moi qui ne pensais pas pouvoir avoir d'enfants, moi qui n'avais jamais vraiment envisagé d'être mère, trop égoïste, pas assez responsable pour ça.

La grossesse me fait oublier tous mes doutes. Le printemps reprend.

Je ne me souviens pas avoir vécu de périodes de telle plénitude. Enceinte, je suis une warrior, je pourrais déplacer des montagnes. Je recule mon départ en congé mat, je suis à donf, une patate à faire peur.

Et en octobre 2008, le Bib arrive. Eléa, ma merveille de "La nuit des Temps". Je ne me sens pas un instinct maternel tonitruant, mais ce petit bout de vie me bouleverse le coeur. Je m'investis dans ma vie de maman, mon congé mat se passe bien.

Nous sommes 3 maintenant.

19 avril 2012

Où tout a commencé ...

Bon - allons-y franco

Elodie, 31 ans, je bosse dans l'événementiel.

Une vraie de vie de patachon de 18 à 25 ans, dans la restauration et la nuit.

Un coup de bambou à l'approche des 25, et l'étrange impression que cette vie formidable ne me conviendrait plus dans 10 ans. Tsunami dans ma vie... mon blog de 2005.

J'arrete la resto, la nuit, je lâche les pôtes, je reprends mes études, trouve un stage, je retourne vivre chez maman ...

Je cherchais à me ranger des voitures, à trouver un taf pepère, sans horaires de malades, mais qui dans le même temps me permette, à la différence de la resto, de "me servir de mon cerveau"...

J'ai été servie. Je découvre La Compagnie, petite boite de 50 personnes, spécialisée dans la location de mobilier sur les salons.

L'Expo (le "métier" des salons, congrès et foires") est un métier de taré, le frère caché de l'événementiel, une niche au sein de laquelle tout le monde se connait ...

Ou vous pouvez devenir quelqu'un ou plus personne en 5 minutes.

Ou le carnet d'adresse fait tout

Ou on sait quand on commence, mais jamais quand on finit...

7 ans plus tard, j'y serai encore ....

 

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